La vraie raison pour laquelle tu croies bloquer en maths

Tu sais quoi ? Quand mes élèves viennent me voir et qu’ils me disent bloquer en maths, neuf fois sur dix, ce n’est même pas une histoire de compréhension. Non, sérieusement ! Le vrai problème, le cœur du truc, c’est tout simplement qu’ils ne bossent pas. Ou pas bien. Mais, chut ! ça, il ne faut pas le dire parce que bien sûr, personne n’aime vraiment entendre ça. Même moi, à leur âge, j’aurais probablement levé les yeux au ciel en entendant cette vérité un peu brute. Mais c’est essentiel de commencer par là, avec honnêteté et sans se raconter d’histoires.

Admettre le problème, première étape cruciale

Alors comment se mettre vraiment au travail en maths ? Première chose, admettre qu’on ne bosse pas suffisamment. Je te promets que c’est déjà la moitié du chemin. Parce que tant que tu refuses de voir cette réalité, tu cherches mille et une excuses : « Le prof explique mal », « Je n’ai pas le bon livre », « Les maths, ce n’est pas mon truc », « Il y a trop de bruit à la maison ». Franchement, on les connaît toutes ces excuses. Je les ai utilisées moi-même (oui, même moi).

Je me souviens d’un élève, Hugo, qui n’arrêtait pas de se plaindre que les maths n’étaient pas faites pour lui. Pendant des mois, il venait en soutien, mais passait son temps à justifier pourquoi ça ne marchait pas : trop compliqué, trop abstrait, trop ceci, trop cela. Un jour, je lui ai demandé simplement : « Combien de temps passes-tu vraiment chaque jour à faire des maths chez toi ? » Silence gêné. La réponse ? Zéro minute. Ce jour-là, il a réalisé quelque chose d’essentiel : ce n’était pas une question de capacités, mais d’effort.

Motivation vs Discipline : la vérité qu’on refuse de voir

Ensuite, l’autre moitié du chemin consiste à arrêter d’attendre la « motivation » magique. Cette fameuse motivation qui tomberait du ciel et te donnerait soudainement envie de résoudre des équations à deux inconnues un vendredi soir. Spoiler : cette motivation n’existe pas vraiment. La seule chose qui fonctionne, c’est la routine et la régularité. Si tu te forces, oui, je dis bien « te forces », à travailler ne serait-ce que 20 ou 30 minutes chaque jour, rapidement ce ne sera plus un effort, mais une habitude. Et les habitudes, ça change absolument tout.

Stephen King, l’écrivain américain prolifique, disait : « L’amateur attend l’inspiration. Le professionnel se met simplement au travail. » C’est exactement pareil en maths. Attendre d’avoir envie, c’est prendre le risque de ne jamais rien faire. En revanche, travailler régulièrement, même quand on n’en a pas envie, crée une dynamique positive qui finit par porter ses fruits, quoi qu’il arrive.

Des résultats automatiques grâce à la régularité

J’ai connu une autre élève, Clara, qui avait des résultats médiocres en seconde. Elle pensait sincèrement qu’elle était nulle en maths. Après une discussion sérieuse, elle a décidé de s’imposer une petite routine quotidienne : 30 minutes par jour, sans exception. Au début, Clara trouvait cette routine extrêmement difficile, et elle m’envoyait souvent des messages découragés pour me dire qu’elle n’arrivait pas à maintenir le rythme. Mais je lui rappelais toujours : « Continue encore quelques jours, ça deviendra plus facile, tu vas voir. » Et c’est précisément ce qui s’est passé.

Petit à petit, elle a remarqué qu’elle comprenait mieux les exercices en classe, ses devoirs devenaient moins pénibles, et surtout, ses notes ont commencé à grimper doucement mais sûrement. Trois mois plus tard, ses résultats avaient explosé. Elle m’a raconté avec enthousiasme qu’elle avait même commencé à prendre du plaisir à résoudre des exercices complexes, parce qu’elle voyait clairement ses progrès. À la fin de l’année, elle était parmi les meilleurs élèves de sa classe, à sa grande surprise et celle de ses camarades. Elle a même reçu les félicitations de son professeur principal lors du conseil de classe.

Ce n’était pas un miracle : juste l’application stricte de l’équation « Travail + régularité = résultats automatiques ». Ce qui est génial avec cette équation, c’est qu’elle fonctionne absolument pour tout le monde, quel que soit ton niveau de départ. Le secret, c’est vraiment la régularité, le fait de ne jamais briser cette petite chaîne quotidienne d’efforts, même si, certains jours, cela paraît difficile. Cette rigueur et cette régularité sont reconnus pour leur efficacité. Cet article du Monde mentionne une étude espagnole qui l’explique.

Pourquoi la régularité est-elle si puissante ?

Il existe une raison simple à cette efficacité : notre cerveau adore les routines. Chaque fois que tu répètes une action, tu renforces des connexions neuronales spécifiques. Imagine que ton cerveau est comme une forêt dense : au départ, chaque nouvelle tâche est comme une tentative de tracer un nouveau chemin à travers cette forêt épaisse. Au début, c’est laborieux, compliqué, et le moindre pas semble difficile. Mais chaque fois que tu empruntes ce même chemin, il devient plus clair, plus facile à suivre. Petit à petit, ce sentier devient une voie parfaitement dégagée, évidente, rapide.

Le sentier dans la forêt (tes savoir-faire dans ton cerveau) se crée et s'embellit à force de l'emprunter, tous les jours. La régularité pour ne plus bloquer en maths.
Le sentier dans la forêt (tes savoir-faire dans ton cerveau) se crée et s’embellit à force de l’emprunter, tous les jours. La régularité pour ne plus bloquer en maths.

En gros, plus tu pratiques, plus ton cerveau devient rapide et précis dans l’exécution des tâches. Cette amélioration n’est pas simplement une jolie idée : elle est scientifiquement prouvée. Les neurosciences montrent que chaque répétition renforce les connexions neuronales concernées, ce qui permet à ton cerveau de réaliser les tâches de manière quasi automatique.

Prends l’exemple concret d’un sportif professionnel : à ses débuts, chaque geste technique exige une réflexion intense et consciente. Mais à force d’entraînements quotidiens, ces gestes deviennent intuitifs, naturels et incroyablement précis. On parle souvent de « mémoire musculaire », mais c’est avant tout ton cerveau qui pilote ce processus.

C’est exactement la même chose en maths : au début, chaque problème semble complexe et intimidant. Mais grâce à une pratique régulière, chaque étape devient plus fluide, chaque raisonnement plus clair. Rapidement, résoudre des exercices devient naturel, presque facile, et surtout très satisfaisant. Voilà pourquoi la régularité est aussi puissante et aussi efficace.

Ma méthode pour se mettre enfin au travail

Si tu as du mal à démarrer, voici ma méthode simple et efficace pour enfin te mettre au boulot en maths :

  1. Définis clairement un objectif quotidien réaliste : par exemple, 20 à 30 minutes par jour.
  2. Choisis toujours le même moment : créer une habitude, c’est faire de la place dans ton emploi du temps pour cette tâche spécifique.
  3. Prépare ton espace de travail à l’avance : rien de pire que de chercher tes affaires partout, c’est la porte ouverte aux distractions.
  4. Élimine les distractions : mets ton téléphone en mode avion, coupe les notifications, et concentre-toi à fond.
  5. Récompense-toi : après ta séance de travail, prends cinq minutes pour faire quelque chose que tu apprécies vraiment.

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Entoure-toi des bonnes personnes

Enfin, entoure-toi de gens qui arrêtent de te mentir. Si ton entourage te dit constamment que ce n’est jamais ta faute, qu’on t’a mal expliqué ou au contraire que tu es simplement mauvais en maths, ils te rendent un mauvais service. Ce n’est pas toujours agréable, mais choisir de bosser sérieusement, c’est choisir d’être honnête avec soi-même.

Et puis, sérieusement, il n’y a rien de plus encourageant que de voir ses propres progrès clairement, noir sur blanc, dans ses résultats scolaires. La vérité est implacable : si tu travailles, tu progresses. C’est mathématique (sans mauvais jeu de mots).

Tu verras qu’avec ces petits changements, ta relation aux maths va complètement changer. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, ce seront tes amis qui viendront te demander comment tu fais pour être aussi fort. Ce jour-là, tu pourras leur répondre simplement : « J’ai juste arrêté de me raconter des histoires. »

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