Apprendre les maths en dormant : mythe ou réalité ?

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Tu te souviens de ce fantasme qu’on a tous eu à l’école (et parfois encore en tant qu’adulte) : se glisser sous la couette, mettre un casque sur les oreilles, et se réveiller le matin avec une tête pleine de connaissances sans avoir levé le petit doigt ? Apprendre les maths en dormant, ce serait un peu comme manger du chocolat sans prendre un gramme : magique et terriblement pratique.

Mais, soyons honnêtes, est-ce vraiment possible ? Est-ce qu’écouter un cours de maths pendant qu’on rêve peut nous transformer en Einstein du jour au lendemain ? Eh bien… ce n’est pas si simple. Pourtant, le sommeil joue un rôle bien plus important dans l’apprentissage que tu ne l’imagines. Et oui, les grands savants, ceux qui ont illuminé l’humanité, t’affirmeraient que dormir a parfois été la clé de leurs découvertes les plus brillantes.

Alors, mythe ou réalité ? En vrai, un peu des deux. On explore ça ensemble ?

Que se passe-t-il dans ton cerveau quand tu dors ?

D’abord, un petit détour par la science, mais promis, je te garde avec moi, pas de jargon insupportable ici.

Quand tu dors, ton cerveau ne s’arrête pas, loin de là. Au contraire, il est en mode “métro de nuit” : nettoyage des toxines accumulées dans la journée, consolidation des souvenirs et rangement des informations dans les tiroirs appropriés. C’est un peu comme un ordinateur qui organise ses fichiers pour libérer de l’espace et améliorer ses performances.

Les chercheurs ont montré que le sommeil aide à fixer ce que tu as appris pendant la journée. Quand tu t’attaques à des concepts mathématiques complexes (comme les séries ou cette foutue équation différentielle qui te donne des cauchemars), ton cerveau continue de les “travailler” même quand tu dors.

Mieux encore, certaines phases du sommeil, notamment le sommeil paradoxal, sont associées à la résolution de problèmes. Les idées et souvenirs se mélangent, parfois de manière inattendue, et ton cerveau trouve des connexions que tu n’aurais jamais envisagées en étant éveillé.

Les rêves des savants : dormir pour mieux penser

Laisse-moi te raconter une histoire que tu adoreras glisser en soirée pour épater la galerie. Un soir, August Kekulé, chimiste du XIXe siècle, n’arrivait pas à résoudre un problème de structure moléculaire. Il décide de lâcher prise et de s’accorder une petite sieste (franchement, on valide). En dormant, il rêve d’un serpent qui mord sa propre queue, formant un cercle. Réveillé avec ce “eureka” joyeux, il comprend qu’il venait de visualiser la structure cyclique du benzène. Pas mal, non ?

Et il n’est pas le seul à avoir eu des révélations nocturnes. Henri Poincaré, mathématicien célèbre, racontait que ses idées les plus brillantes surgissaient souvent après une bonne nuit de sommeil. Même Albert Einstein, avec sa théorie de la relativité, a reconnu l’importance de ces moments de “lâcher prise” pour laisser son cerveau travailler en arrière-plan.

Moralité ? Si même les grands savants lâchent leurs calculs pour aller dormir, toi aussi, tu peux arrêter de te torturer sur ce problème de géométrie qui refuse de coopérer. Parfois, une bonne sieste vaut mieux que trois heures de cogitation.

Mais apprendre en dormant, au sens strict, c’est possible ?

Alors, venons-en à cette idée d’écouter des cours de maths en dormant. Est-ce que ça marche ? La réponse courte : non, pas vraiment.

Des études ont testé ce qu’on appelle l’hypnopédie (ou “apprentissage pendant le sommeil”). Par exemple, des chercheurs ont fait écouter des leçons ou des mots à des participants pendant qu’ils dormaient. Résultat ? Les souvenirs créés de cette manière sont extrêmement faibles, voire inexistants.

Pourquoi ? Parce que pour apprendre activement, ton cerveau doit être conscient, concentré et capable de traiter les informations en profondeur. Or, pendant le sommeil, il est occupé à consolider ce que tu as déjà appris, pas à ingérer du neuf.

Cela dit, il existe une exception intéressante : la réactivation ciblée de souvenirs. Si tu écoutes des sons ou sens des odeurs associés à ce que tu as étudié (par exemple, une musique que tu as écoutée en révisant une formule mathématique), ton cerveau peut renforcer ces souvenirs pendant la nuit. Ce n’est pas de la magie, mais c’est une piste fascinante.

Comment tirer parti du sommeil pour progresser en maths ?

D’accord, on ne peut pas tout apprendre en dormant, mais on peut booster ses performances grâce au sommeil. Voici quelques astuces simples à mettre en pratique :

Travaille juste avant de dormir. Relis un chapitre, revois un exercice ou répète une formule compliquée avant de te coucher. Ton cerveau la consolidera pendant la nuit.

Lâche prise. Si tu bloques sur un problème, arrête-toi et va te coucher. Beaucoup de grandes idées surgissent après une nuit de repos.

Respecte ton sommeil. Les maths, c’est déjà assez dur, pas besoin de se compliquer la vie avec des nuits blanches. Une bonne nuit (7 à 9 heures, selon ton âge) améliore la mémoire, la créativité et la concentration.

Évite les écrans avant de dormir. Oui, je sais, c’est pénible à entendre, mais la lumière bleue (la luminosité de tous les écrans) peut perturber ton sommeil. Lis un livre ou, mieux encore, révise une fiche de maths.

Une seule consigne : arrêter les écrans une heure avant de dormir.
Une seule consigne : arrêter les écrans une heure avant de dormir.

Et si on rêvait tous un peu plus ?

Alors, apprendre les maths en dormant, mythe ou réalité ? Disons que le sommeil est un allié de poids pour consolider ce que tu as déjà appris, mais il ne remplacera jamais l’effort conscient et l’entraînement (eh oui, désolée pour ceux qui espéraient une solution miracle).

Mais retiens ceci : le sommeil, c’est un outil puissant pour ton cerveau. Il te permet de te réveiller avec des idées claires, de résoudre des problèmes autrement insolubles, et parfois même de trouver des solutions inattendues.

Alors la prochaine fois que tu bloques sur une équation, au lieu de te désespérer, prends exemple sur les savants : lâche ton stylo, éteins la lumière et file au lit. Qui sait, peut-être qu’un “eurêka” t’attend au réveil.

Et toi, as-tu déjà eu une révélation mathématique après une bonne nuit de sommeil ? Partage tes anecdotes dans les commentaires, je suis curieuse !

Si tu veux en savoir davantage, cet article du magazine « Sciences Humaines » fait le point sur les connaissances actuelles autour du « Bien dormir pour mieux apprendre« .

Autres ressources intéressantes :

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Les bienfaits des siestes sur l’apprentissage

Et si, au lieu d’attendre la nuit, tu essayais une petite sieste stratégique pour mieux assimiler tes maths ? Des études montrent que des siestes courtes, d’environ 20 à 30 minutes, peuvent booster la mémorisation et la créativité.

Pourquoi ça marche ? Pendant la sieste, ton cerveau entre rapidement dans une phase légère de sommeil, idéale pour renforcer les connexions neuronales créées lors de l’apprentissage. Certains l’appellent même le “reset” de l’après-midi, parfait pour débloquer un problème qui semblait insoluble.

Astuces pour une sieste efficace :

• Trouve un endroit calme et confortable.

• Mets un réveil pour éviter de dépasser 30 minutes (sinon, gare à la tête dans le pâté).

• Fais-la entre 13h et 15h, après le déjeuner, quand ton corps est naturellement un peu plus “lent”.

La prochaine fois que tu bloques sur un exercice, au lieu de te noyer dans du café, essaie une petite sieste. Tu pourrais bien te réveiller avec une solution brillante !

Engagement : le secret des cours de maths qui portent leurs fruits

L'engagement est la clé du succès pour des cours particuliers de maths.
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Vous vous demandez peut-être pourquoi certains élèves voient leurs notes s’envoler en maths après quelques mois de cours particuliers réussis, tandis que d’autres patinent encore, malgré un investissement financier (et moral) non négligeable ? Je ne vais pas faire durer le suspense. Le secret, c’est l’engagement, le réel investissement de l’élève dans cette seconde chance que représentent les cours particuliers et le fait de disposer d’un prof à domicile une ou deux fois par semaine.

C’est un vrai luxe. Et le luxe a un prix. Pour les parents, c’est le prix de l’heure de cours pour rémunérer le travail du professeur. Pour les élèves, c’est la prise de conscience de la nécessité d’un changement radical. Les comportements qui ont conduit à la difficulté rencontrée ne conviennent pas ; il faut en changer. Et pas seulement constater mollement puis passer à autre chose. Il est temps de décider de changer.

Pour mieux comprendre, imaginez une réglette, une sorte de jauge : une échelle de 1 à 10 qui reflète le degré d’engagement de l’élève. Cette jauge évolue en fonction de sa participation active, de son travail personnel, de son organisation et de son écoute des consignes. Plus la jauge grimpe, plus les résultats suivent. Tout se joue donc sur une notion clé : l’engagement. Et ce n’est propre ni à mes cours, ni aux cours particuliers en général, mais à toute la sphère éducative, ainsi qu’en témoigne cet article du réseau national Canopé.

Oui, c’est aussi simple et aussi exigeant que ça.

Une prise de conscience indispensable

Décrocher en maths, ça arrive à tout le monde. Parfois, c’est une formule qui nous dépasse, une équation trop capricieuse… et hop, on perd pied. Mais se réinscrire dans une dynamique de progression, ce n’est pas comme appuyer sur un interrupteur. Prendre des cours particuliers, c’est d’abord un vrai engagement. Et cet engagement, il doit venir de l’élève lui-même.

Avant de commencer, une bonne discussion entre parents et enfant est essentielle. Pourquoi prendre ces cours ? Quels objectifs ? Rattraper un retard ou viser une mention ? Une fois les enjeux clairs, l’idéal est de poser une sorte de contrat moral : l’élève promet d’écouter, de travailler entre les séances, et moi, son professeur particulier, je m’engage à lui donner toute mon énergie et mes meilleures astuces. En clair : je ne fais pas de miracles, mais je crois être performante en pédagogie des maths… et en motivation !

La position des curseurs personnels est assez facile à établir lors du constat de départ. Tout l'enjeu est de les pousser vers la zone verte.
La position des curseurs personnels est assez facile à établir lors du constat de départ. Tout l’enjeu est de les pousser vers la zone verte.

Pour aider à visualiser cet engagement, imaginons donc une jauge, avec un curseur qui évolue sur une échelle de 1 à 10. Ce curseur, c’est l’élève qui le fait progresser, en fonction de son implication dans différents domaines :

  • Participation active au cours : poser des questions sur le cours et les exercices déjà faits jusqu’à être sûr d’avoir aussi bien compris la théorie que sa mise en pratique.
  • Travail personnel : réviser le cours en appliquant la méthode des révisions espacées, refaire les exercices d’application autant de fois que nécessaire jusqu’à ce qu’ils soient parfaitement justes. Et enfin, respecter mes consignes, car elles sont adaptées au profil de l’élève.
  • Organisation régulière : respecter un planning de travail.
  • Utilisation des remarques du professeur : intégrer les conseils dans les exercices et révisions.

Quand tous ces critères atteignent le niveau maximum, les progrès sont garantis.

Une élève qui a pris la main… et le pouvoir !

Permettez-moi une petite anecdote. L’an dernier, Claire, une élève de Seconde, m’appelle à l’aide : « Sophie, je n’y arrive pas, je suis nulle en maths ! » Après une heure à discuter, on découvre que Claire n’est pas nulle. Juste, elle avait décidé qu’elle ne comprenait rien. Alors, on a établi un plan : un tableau blanc dans sa chambre, des exercices tous les jours, et surtout, une habitude bien claire. Une fois par semaine, elle m’envoyait ses trois questions les plus difficiles. Elle s’y est tenue… et ses notes sont passées de 7 à 14 en quatre mois. Sa recette ? La discipline.

Sur notre jauge imaginaire, Claire a démarré à 3 et a progressivement atteint 9 grâce à son organisation et à sa persévérance. Cette progression lui a donné confiance et envie d’aller encore plus loin.

Investir… à trois

Le saviez-vous ? Quand on se lance dans des cours particuliers, il y a trois parties prenantes : l’élève, les parents et le professeur. Les parents investissent leur argent, bien sûr, mais surtout leur espoir que leur enfant retrouve confiance. Le professeur, lui, investit son temps et son énergie à répéter encore et encore que, oui, la réciproque du théorème de Pythagore, ça vaut le coup de s’en souvenir (et, oui, ça tombe au Bac).

Mais tout ça n’a de sens que si l’élève investit aussi : son attention, son temps et un brin d’humilité. Parce que oui, ce n’est pas toujours marrant d’entendre « cet exercice, tu le referas en entier pour demain ». Pourtant, chaque correction, chaque répétition rapproche de l’objectif. C’est comme une chaîne : si l’un des maillons lâche, ça ne tient plus.

Une anecdote d’engagement… et de non-engagement

Parfois, l’engagement fait toute la différence. Prenons deux exemples opposés. Une élève de collège, que j’appellerai Juliette, avait 5 de moyenne et ne voulait pas suivre de cours particuliers, surtout si c’était sa mère qui l’exigeait. Mais sa maman a insisté fortement. Malgré mes efforts pour motiver Juliette, elle n’a jamais dépassé 2 sur la jauge d’engagement. Résultat : au bout de deux mois, elle a arrêté les cours.

À l’inverse, Maxime, élève de Première avec 5 de moyenne au premier trimestre, a montré un engagement total dès nos premiers cours. Il posait des questions, appliquait les conseils, et montait sa jauge progressivement jusqu’à 10. En un trimestre, il est passé à 16 de moyenne, confirmant que l’investissement personnel est la clé.

La magie existe… mais elle a ses limites

Parfois, des parents me disent : « Vous avez fait des miracles avec mon fils ! » Eh bien, merci, mais non. Je ne suis pas une magicienne. En revanche, quand un élève met du sien, les résultats dépassent souvent nos attentes.

Prenez Igor, par exemple. Arrivé en cours de Terminale avec 5 de moyenne, il a fini l’année avec un 10 au Bac. Alors oui, il n’a pas eu de mention, mais on parle d’un garçon qui avait décidé que les maths étaient un cauchemar. Sa méthode ? Apprendre à poser des questions. « Sophie, pourquoi le prof a fait comme ça ? » Et quand je dis poser des questions, je parle de trente par séance. Trente ! Mais c’était son élan, sa volonté de comprendre, qui a tout changé.

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Objectif maths : cours particuliers réussis

Si vous hésitez à prendre des cours particuliers pour votre enfant, demandez-lui simplement s’il est prêt à essayer et à se donner une chance. Alors, il n’est pas nécessaire qu’il s’engage totalement dès le départ. Mais au moins qu’il décide d’essayer. Mon rôle, en tant que professeur, sera de m’efforcer de transformer cet élan initial en un véritable engagement au fil des séances. Cela passe par un accompagnement bienveillant et motivant, où l’élève pourra progressivement se reconnaître dans ses efforts et ses progrès.

Finalement, prendre des cours particuliers, c’est comme planter un arbre. On ne verra pas les fruits tout de suite. Mais en arrosant avec discipline, persévérance et un peu de soleil (coucou les parents !), les résultats finiront par fleurir.

Alors, prêts à vous engager dans cette belle aventure ? On commence quand vous voulez… et je promets que je ne parlerai pas de théorèmes aux premiers rendez-vous… ou presque.

Comment aider son enfant en maths sans être expert

une maman aide son enfant à faire ses devoirs de maths
Temps de lecture 5 minutes

Être parent, c’est jongler avec une infinité de casquettes : chef cuistot, coach sportif, et parfois… prof de maths à temps partiel ! Mais que faire quand votre dernier souvenir d’équations remonte à une vieille feuille jaunie de terminale ? Rassurez-vous : on peut aider son enfant en maths sans avoir à réviser le théorème de Thalès la nuit, à condition d’avoir un minimum d’aptitude à poser des questions rationnelles et à adopter une approche scientifique.

Voici quelques astuces simples et efficaces pour débloquer les situations tendues (et éviter les drames au moment des devoirs).

1. Créez un environnement propice aux maths

Première étape : le cadre. Faire des maths dans une cuisine envahie par le bruit de la télé et l’odeur de lasagnes qui cuisent, ce n’est pas idéal. Prévoyez un espace calme et bien éclairé. Pas besoin d’un bureau high-tech ; une table propre et une chaise confortable suffisent.

Et pourquoi ne pas y ajouter une petite touche ludique ? Un tableau blanc pour gribouiller des calculs, des post-it pour noter des formules… Vous verrez, parfois, dessiner un parallélogramme sur un tableau fait toute la différence.

« Mais Sophie, je n’ai pas le budget pour un tableau blanc ! » Pas de panique ! Une simple pochette plastique glissée sur une feuille blanche et un feutre effaçable font des merveilles. (Astuce testée et approuvée par des parents astucieux.)

2. Posez des questions plutôt que de donner des réponses

C’est tentant de dire : « Attends, je vais te montrer comment faire ! » Mais attention : ce n’est pas à vous de devenir l’expert. Votre rôle, c’est d’aider votre enfant à réfléchir par lui-même.

Posez des questions simples, comme :

  • « Qu’est-ce que tu cherches à trouver ici ? »
  • « Est-ce que ton cours parle de ça ? Si tu as des doutes, n’hésite pas à consulter tes notes ou à vérifier directement dans ton manuel. Parfois, la réponse est sous tes yeux ! »
  • « Tu as déjà fait un exercice similaire ? »
  • « Quelle est la première étape selon toi ? »

Ces questions demandent tout de même un minimum de vue d’ensemble et une approche scientifique pour guider efficacement, alors n’hésitez pas à consulter le cours ou des ressources en ligne si nécessaire.

L’idée, c’est de guider sans imposer. Et oui, c’est un peu comme si vous jouiez au psy des maths. Soyez patient : il faut souvent reformuler pour que la lumière jaillisse dans leur regard (cette petite étincelle vaut tout l’or du monde, non ?).

3. Transformez les maths en jeu

Les maths peuvent sembler barbantes. Mais si on les transforme en défi ou en jeu, tout change ! Cela dit, avoir une compréhension de base des concepts peut grandement aider à rendre ces jeux efficaces et pertinents pour votre enfant. Par exemple :

  • Utilisez des objets du quotidien. Faites des fractions avec une pizza (à condition de ne pas la manger trop vite). Ou mesurez la surface de la table avec des cahiers.
  • Instaurez un challenge. « Combien de problèmes peux-tu résoudre en 10 minutes ? » (Les chronos, ça motive toujours.)
  • Intégrez les maths dans la vie réelle. Quand vous faites les courses, demandez-lui de calculer combien vous économisez avec une promo. (Et vous, vous passez pour un génie de la gestion familiale.)

Et si vraiment votre enfant refuse les jeux… racontez-lui que les maths sont comme un jeu vidéo avec des niveaux à passer. Et que parfois, il faut perdre pour apprendre. (Attention, ça marche mieux avec les geeks.)

Glisser subtilement les maths dans les petites actions quotidiennes pour éveiller la curiosité et l'envie de comprendre.
Glisser subtilement les maths dans les petites actions quotidiennes pour éveiller la curiosité et l’envie de comprendre.

4. Acceptez vos limites

Voici une vérité universelle : vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les réponses. Oui, même si votre ado vous lance : « Mais toi, t’as fait des maths, non ?! »

Répondez honnêtement :

« Oui, mais c’était il y a longtemps. Je ne sais pas tout, mais je peux t’aider à chercher. »

Google est votre allié. YouTube regorge de vidéos pédagogiques. Vous trouverez une suggestion de quelques bons outils gratuits dans cette page. Et si besoin, faites appel à un prof particulier. (Promis, on ne mord pas.)

Un parent m’a raconté une anecdote marrante : son fils était persuadé qu’elle connaissait toutes les formules par cœur. Quand elle a sorti discrètement son téléphone pour vérifier une réponse, il a compris qu’elle était humaine, elle aussi. Depuis, ils apprennent ensemble. Et franchement, c’est tout ce qui compte.

Commencez peut-être par lire cet article d’ailleurs : « Les erreurs fréquentes en maths : comment les éviter ?« . Vous allez gagner d’un coup 10 points de compétence en pédagogie des maths !

5. Valorisez les efforts, pas seulement les résultats

Enfin, la meilleure façon d’aider votre enfant, c’est de lui montrer que l’important, c’est de progresser. Pas d’être parfait.

Félicitez-le pour chaque petit pas :

  • « Bravo, tu as compris cette étape ! »
  • « Je vois que tu as bien essayé de t’appliquer. »
  • « C’est OK de ne pas réussir du premier coup. Tu vas y arriver. »

Les maths, c’est un marathon, pas un sprint. Et vous êtes son coach. Pas besoin de crier à chaque défaite ; encouragez-le à rester dans la course.

Vous n’êtes pas seul dans cette aventure

Voici les étapes simples pour aider votre enfant en maths :

  1. Créez un environnement calme et adapté pour travailler.
  2. Posez des questions ouvertes pour stimuler sa réflexion.
  3. Utilisez des jeux ou des exemples concrets du quotidien pour rendre les maths ludiques.
  4. Acceptez de chercher ensemble lorsque vous ne savez pas.
  5. Valorisez les efforts à chaque petit progrès.

Aider son enfant en maths, ce n’est pas être un génie des nombres. C’est être présent, patient, et lui montrer qu’il peut y arriver, même quand c’est dur.

Et rappelez-vous : demander de l’aide n’est jamais un échec. Au contraire, c’est une preuve d’intelligence. Si votre enfant comprend ça, il est déjà sur la bonne voie.

BONUS GRATUIT !

ebook "10 astuces pour réussir ses devoirs de maths"

Si vous voulez être encore plus performant(e) aider votre enfant en maths, je vous offre cet e-book gratuit : « 10 astuces pour réussir ses devoirs de maths« . Mais dépêchez-vous, cette ressource est offerte pour une durée limitée ! Et en plus, vous bénéficierez de conseils tout aussi gratuits une fois par mois pour garder une longueur d’avance.

Alors, prêts à devenir les alliés n°1 des maths ?

PS : Si cet article vous a plu, pensez à le partager avec d’autres parents débordés. On est tous dans le même bateau, après tout !

Comment être une fille et aimer les maths ?

En finir avec les stéréotypes de genre à l'école : les filles ont le droit d'aimer les maths
Temps de lecture 4 minutes

La pression sociale est un poids invisible, mais bien réel qui influence les comportements et les choix en silence. Les stéréotypes de genre posent un filtre sur les capacités perçues des filles en mathématiques. Et la pression sociale, elle, agit comme un étau supplémentaire. Car oui, être une fille « bonne en maths« , ce n’est pas toujours simple sur les parvis de lycées, ni même au-delà. Alors, comment être une fille et aimer les maths ?

Les filles et la pression sociale : le double standard

Dans de nombreuses écoles, réussir en mathématiques ou en sciences peut rapidement étiqueter une fille comme une « nerd« . Ce mot, jeté à la légère, renferme tout un cortège de jugements implicites. Être une nerd, c’est être intellectuelle, mais c’est aussi généralement vu comme manquer de féminité. Résultat ? Les filles se retrouvent confrontées à un double standard. Exceller dans un domaine perçu comme masculin, c’est risquer de perdre des points sur l’échelle (absurde) de la popularité. Voir cet article.

Les garçons, eux, n’ont pas exactement le même problème. Être bon en maths ou en sciences leur confère souvent un statut valorisé, associé à l’intelligence et au potentiel de réussite. Mais pour une fille ? C’est parfois l’équivalent social de porter une pancarte « inhabituelle« . Injuste, non ?

La peur d’être une fille qui aime les maths

La pression sociale entre collègues est particulièrement forte à l’adolescence, ce moment où l’appartenance au groupe prend une importance capitale. Alors, quand les clichés sur les « rôles » des filles et des garçons continuent d’exister, beaucoup de jeunes filles hésitent à mettre en avant leurs compétences en maths.

Elles apprennent rapidement que la sur-performance peut les isoler. Comme si exceller dans un domaine historiquement dominé par les hommes devait forcément se faire au prix de leur acceptation par leurs pairs féminins. Et ce n’est pas une mince affaire, car pour de nombreuses adolescentes, l’idée d’être perçue comme « trop ambitieuse » ou « trop différente » peut être terriblement intimidante.

Comment lutter contre ce phénomène ?

La pression sociale n’est pas une fatalité. Il est possible de la déconstruire, pas à pas, en créant un environnement où la réussite féminine, notamment en maths et en sciences, est valorisée et normalisée. Voici quelques pistes :

Redéfinir les modèles de réussite féminine

Proposer des modèles inspirants de femmes qui ont réussi dans les sciences, sans pour autant sacrifier leur féminité ou leur vie personnelle. Par exemple, parler de figures comme Maryam Mirzakhani, première femme à remporter la médaille Fields, ou des ingénieures à la pointe de la technologie. Montrer que l’intelligence et le style ne sont pas mutuellement exclusifs !

Iranienne et ayant effectué sa trop courte carrière à Toronto puis à l'université de Stanford, la professeur Maryam Mirzakhani est la seule femme à avoir jamais remporté la prestigieuse médaille Fields, l'équivalent d'un "prix Nobel de mathématiques"?
Iranienne et ayant effectué sa trop courte carrière à Toronto puis à l’université de Stanford, la professeur Maryam Mirzakhani est la seule femme à avoir jamais remporté la prestigieuse médaille Fields, l’équivalent d’un « prix Nobel de mathématiques »?

Valoriser la réussite collective

Organiser des projets ou des compétitions en mathématiques où la collaboration est clé. Quand les filles travaillent ensemble et que leur succès est célébré, elles apprennent que s’entraider et exceller ne sont pas en opposition.

Changer le discours social

Sensibiliser non seulement les élèves, mais aussi les parents et les enseignants aux effets de la pression sociale. Cela inclut le choix des mots : valoriser les efforts et les réussites sans laisser place aux commentaires teintés de clichés comme « c’est surprenant pour une fille« .

Créer des espaces de soutien

Mettre en place des clubs ou des ateliers pour les filles passionnées par les maths, où elles peuvent partager leurs intérêts sans crainte d’être jugées. Cela peut aider à renforcer leur confiance et à contrer les jugements négatifs.

Éduquer les garçons aussi

Les filles ne doivent pas être seules à porter le fardeau de déconstruire les stéréotypes. Les garçons doivent aussi apprendre que la réussite en maths ou sciences est un atout pour tous, peu importe le sexe. Ils comprendront que dénigrer ou isoler une fille pour ses compétences est aussi absurde que le faire pour son apparence.

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Un message clé : être soi-même, envers et contre tout

Lutter contre cette pression sociale, c’est rappeler aux jeunes filles qu’elles n’ont pas à choisir entre réussir et être acceptées. Qu’elles peuvent être brillantes et s’épanouir sans craindre le jugement. Et que leurs compétences, en maths ou ailleurs, ne définissent pas leur féminité.

Il est temps de revaloriser l’idée qu’être forte en mathématiques ou dans n’importe quel domaine scientifique n’est pas un « défaut » ou une anomalie. C’est une force. Et plus la société le reconnaîtra, plus les filles, ensemble, écraseront les stéréotypes et redéfiniront ce que signifie être une élève, une femme et une scientifique.

Vous avez dit « nerd » ? Moi, j’entends « future leader« . Bon d’accord, c’est encore un cliché du monde de la performance, mais vous voyez ce que je veux dire… Vous avez d’autres idées ? Racontez-nous.

Pour aller plus loin : https://eduscol.education.fr/1629/egalite-filles-garcons-et-prevention-des-violences-sexistes-et-sexuelles

« De récits en théorèmes » : Quand Victor Delétang raconte l’histoire des maths

Entre les équations qui nous donnent des sueurs froides et les théorèmes qu’on ne retient jamais, on pourrait croire que les mathématiques ont été créées pour compliquer la vie des élèves. Mais voilà, Victor Delétang arrive avec une trilogie, dont « De récits en théorèmes », qui pourrait bien vous faire changer d’avis. Oui, vous avez bien lu : changer d’avis sur les maths. Et non, ce n’est pas une blague.

Victor, ancien ingénieur devenu prof de maths passionné, a eu une idée lumineuse : raconter les mathématiques comme une histoire. Et quand on dit « histoire », ce n’est pas juste une suite de dates ou de noms savants – c’est une véritable plongée dans la vie des grands mathématiciens, leurs éclats de génie, leurs échecs et leurs petites (ou grandes) victoires.

Le livre de Victor Delétang est en vente aux éditions Ellipses.
Le livre de Victor Delétang est en vente aux éditions Ellipses.

Une approche qui dépoussière les maths

Bon, soyons honnêtes : qui n’a jamais levé les yeux au ciel en entendant parler des théorèmes de Pythagore ou des axiomes d’Euclide ? Pourtant, avec « De récits en théorèmes », ces concepts prennent soudain tout leur sens. Pourquoi ? Parce que Victor a eu la brillante idée de contextualiser tout ça. On y découvre, par exemple, qu’Archimède n’était pas qu’un type qui jouait dans sa baignoire, mais un génie qui a révolutionné la géométrie. Et que Descartes, avant de devenir une star de la pensée, avait un faible pour les droites et les cercles.

Les livres sont découpés en trois thèmes :
Nombres : Pour ceux qui veulent comprendre les secrets cachés derrière les chiffres (et peut-être enfin réconcilier les élèves avec les fractions).
Figures et solides : Ou comment la géométrie devient une aventure digne d’un roman historique.
Fonctions et données : Là, ça cause analyse et graphiques, mais toujours avec des anecdotes qui rendent tout ça presque… fun !

Pour qui, tout ça ?

C’est là que ça devient encore plus intéressant : « De récits en théorèmes » s’adresse à tout le monde !
Les élèves : Parce que franchement, c’est plus sympa d’apprendre les maths avec des histoires qu’avec des listes de définitions.
Les profs : Qui trouveront là des idées pour faire aimer les maths à leurs classes. (On compatit, vraiment.)
Les curieux : Oui, même si vous avez quitté les bancs de l’école depuis longtemps, ces bouquins pourraient bien réveiller le matheux qui sommeille en vous.

Ce qu’on en pense (et pourquoi on adore)

Chez Les Maths avec Sophie, je suis toujours partante pour encourager les bonnes idées. Et clairement, Victor Delétang a eu une idée de génie. En racontant les maths comme une aventure humaine, il rappelle à quel point cette discipline est vivante et pleine de surprises.

J’adore parce que :
1. Ça donne envie de comprendre : Les récits captivent, les anecdotes piquent la curiosité, et les concepts mathématiques deviennent soudain beaucoup moins intimidants.
2. C’est ludique ET sérieux : Oui, on peut rigoler avec une anecdote sur Newton tout en comprenant comment il a révolutionné le monde.
3. Ça montre que les maths, c’est pour tout le monde : Pas besoin d’être un génie pour apprécier. Un peu de curiosité suffit.

Et alors, on se lance ?

Si vous cherchez une nouvelle manière de voir (et d’aimer) les maths, la trilogie « De récits en théorèmes » est un passage obligé. Que vous soyez élève, prof ou simple curieux, ces livres vont vous prouver que les maths, c’est bien plus qu’une addition ou un triangle. C’est une aventure intellectuelle pleine de rebondissements… et une bonne dose de fun en plus.

Alors, prêts à redécouvrir les maths autrement ? On parie que vous ne le regretterez pas !