Engagement : le secret des cours de maths qui portent leurs fruits

Vous vous demandez peut-être pourquoi certains élèves voient leurs notes s’envoler en maths après quelques mois de cours particuliers réussis, tandis que d’autres patinent encore, malgré un investissement financier (et moral) non négligeable ? Je ne vais pas faire durer le suspense. Le secret, c’est l’engagement, le réel investissement de l’élève dans cette seconde chance que représentent les cours particuliers et le fait de disposer d’un prof à domicile une ou deux fois par semaine.

C’est un vrai luxe. Et le luxe a un prix. Pour les parents, c’est le prix de l’heure de cours pour rémunérer le travail du professeur. Pour les élèves, c’est la prise de conscience de la nécessité d’un changement radical. Les comportements qui ont conduit à la difficulté rencontrée ne conviennent pas ; il faut en changer. Et pas seulement constater mollement puis passer à autre chose. Il est temps de décider de changer.

Pour mieux comprendre, imaginez une réglette, une sorte de jauge : une échelle de 1 à 10 qui reflète le degré d’engagement de l’élève. Cette jauge évolue en fonction de sa participation active, de son travail personnel, de son organisation et de son écoute des consignes. Plus la jauge grimpe, plus les résultats suivent. Tout se joue donc sur une notion clé : l’engagement. Et ce n’est propre ni à mes cours, ni aux cours particuliers en général, mais à toute la sphère éducative, ainsi qu’en témoigne cet article du réseau national Canopé.

Oui, c’est aussi simple et aussi exigeant que ça.

Une prise de conscience indispensable

Décrocher en maths, ça arrive à tout le monde. Parfois, c’est une formule qui nous dépasse, une équation trop capricieuse… et hop, on perd pied. Mais se réinscrire dans une dynamique de progression, ce n’est pas comme appuyer sur un interrupteur. Prendre des cours particuliers, c’est d’abord un vrai engagement. Et cet engagement, il doit venir de l’élève lui-même.

Avant de commencer, une bonne discussion entre parents et enfant est essentielle. Pourquoi prendre ces cours ? Quels objectifs ? Rattraper un retard ou viser une mention ? Une fois les enjeux clairs, l’idéal est de poser une sorte de contrat moral : l’élève promet d’écouter, de travailler entre les séances, et moi, son professeur particulier, je m’engage à lui donner toute mon énergie et mes meilleures astuces. En clair : je ne fais pas de miracles, mais je crois être performante en pédagogie des maths… et en motivation !

La position des curseurs personnels est assez facile à établir lors du constat de départ. Tout l'enjeu est de les pousser vers la zone verte.
La position des curseurs personnels est assez facile à établir lors du constat de départ. Tout l’enjeu est de les pousser vers la zone verte.

Pour aider à visualiser cet engagement, imaginons donc une jauge, avec un curseur qui évolue sur une échelle de 1 à 10. Ce curseur, c’est l’élève qui le fait progresser, en fonction de son implication dans différents domaines :

  • Participation active au cours : poser des questions sur le cours et les exercices déjà faits jusqu’à être sûr d’avoir aussi bien compris la théorie que sa mise en pratique.
  • Travail personnel : réviser le cours en appliquant la méthode des révisions espacées, refaire les exercices d’application autant de fois que nécessaire jusqu’à ce qu’ils soient parfaitement justes. Et enfin, respecter mes consignes, car elles sont adaptées au profil de l’élève.
  • Organisation régulière : respecter un planning de travail.
  • Utilisation des remarques du professeur : intégrer les conseils dans les exercices et révisions.

Quand tous ces critères atteignent le niveau maximum, les progrès sont garantis.

Une élève qui a pris la main… et le pouvoir !

Permettez-moi une petite anecdote. L’an dernier, Claire, une élève de Seconde, m’appelle à l’aide : « Sophie, je n’y arrive pas, je suis nulle en maths ! » Après une heure à discuter, on découvre que Claire n’est pas nulle. Juste, elle avait décidé qu’elle ne comprenait rien. Alors, on a établi un plan : un tableau blanc dans sa chambre, des exercices tous les jours, et surtout, une habitude bien claire. Une fois par semaine, elle m’envoyait ses trois questions les plus difficiles. Elle s’y est tenue… et ses notes sont passées de 7 à 14 en quatre mois. Sa recette ? La discipline.

Sur notre jauge imaginaire, Claire a démarré à 3 et a progressivement atteint 9 grâce à son organisation et à sa persévérance. Cette progression lui a donné confiance et envie d’aller encore plus loin.

Investir… à trois

Le saviez-vous ? Quand on se lance dans des cours particuliers, il y a trois parties prenantes : l’élève, les parents et le professeur. Les parents investissent leur argent, bien sûr, mais surtout leur espoir que leur enfant retrouve confiance. Le professeur, lui, investit son temps et son énergie à répéter encore et encore que, oui, la réciproque du théorème de Pythagore, ça vaut le coup de s’en souvenir (et, oui, ça tombe au Bac).

Mais tout ça n’a de sens que si l’élève investit aussi : son attention, son temps et un brin d’humilité. Parce que oui, ce n’est pas toujours marrant d’entendre « cet exercice, tu le referas en entier pour demain ». Pourtant, chaque correction, chaque répétition rapproche de l’objectif. C’est comme une chaîne : si l’un des maillons lâche, ça ne tient plus.

Une anecdote d’engagement… et de non-engagement

Parfois, l’engagement fait toute la différence. Prenons deux exemples opposés. Une élève de collège, que j’appellerai Juliette, avait 5 de moyenne et ne voulait pas suivre de cours particuliers, surtout si c’était sa mère qui l’exigeait. Mais sa maman a insisté fortement. Malgré mes efforts pour motiver Juliette, elle n’a jamais dépassé 2 sur la jauge d’engagement. Résultat : au bout de deux mois, elle a arrêté les cours.

À l’inverse, Maxime, élève de Première avec 5 de moyenne au premier trimestre, a montré un engagement total dès nos premiers cours. Il posait des questions, appliquait les conseils, et montait sa jauge progressivement jusqu’à 10. En un trimestre, il est passé à 16 de moyenne, confirmant que l’investissement personnel est la clé.

La magie existe… mais elle a ses limites

Parfois, des parents me disent : « Vous avez fait des miracles avec mon fils ! » Eh bien, merci, mais non. Je ne suis pas une magicienne. En revanche, quand un élève met du sien, les résultats dépassent souvent nos attentes.

Prenez Igor, par exemple. Arrivé en cours de Terminale avec 5 de moyenne, il a fini l’année avec un 10 au Bac. Alors oui, il n’a pas eu de mention, mais on parle d’un garçon qui avait décidé que les maths étaient un cauchemar. Sa méthode ? Apprendre à poser des questions. « Sophie, pourquoi le prof a fait comme ça ? » Et quand je dis poser des questions, je parle de trente par séance. Trente ! Mais c’était son élan, sa volonté de comprendre, qui a tout changé.

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Objectif maths : cours particuliers réussis

Si vous hésitez à prendre des cours particuliers pour votre enfant, demandez-lui simplement s’il est prêt à essayer et à se donner une chance. Alors, il n’est pas nécessaire qu’il s’engage totalement dès le départ. Mais au moins qu’il décide d’essayer. Mon rôle, en tant que professeur, sera de m’efforcer de transformer cet élan initial en un véritable engagement au fil des séances. Cela passe par un accompagnement bienveillant et motivant, où l’élève pourra progressivement se reconnaître dans ses efforts et ses progrès.

Finalement, prendre des cours particuliers, c’est comme planter un arbre. On ne verra pas les fruits tout de suite. Mais en arrosant avec discipline, persévérance et un peu de soleil (coucou les parents !), les résultats finiront par fleurir.

Alors, prêts à vous engager dans cette belle aventure ? On commence quand vous voulez… et je promets que je ne parlerai pas de théorèmes aux premiers rendez-vous… ou presque.

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