« Passe ton bac d’abord ! » : quand réviser devient un jeu d’enfant !

Ophélie Colin, professeure de Sciences Économiques et Sociales (SES), a récemment lancé « Passe ton bac d’abord ! », un jeu de société innovant conçu pour aider les lycéens à réviser l’ensemble des matières du baccalauréat général. Ce jeu propose 2 400 questions conformes aux programmes officiels, élaborées par une équipe de quinze enseignants certifiés ou agrégés de diverses disciplines.

Ophélie Colin, professeure de SES, nous présente son jeu « Passe ton bac d’abord! ». crédit : Les Bandits
Ophélie Colin, professeure de SES, nous présente son jeu « Passe ton bac d’abord! ». crédit : Les Bandits

Le jeu se présente sous la forme d’un plateau pouvant accueillir de 1 à 6 joueurs, avec des modes solo et multijoueur. Les participants avancent sur le plateau en répondant à des questions couvrant à la fois le tronc commun et les spécialités du bac général. Chaque carte comporte cinq questions, et les joueurs doivent estimer le nombre de réponses correctes qu’ils peuvent fournir. Cette mécanique incite à la prise de risques calculée, tout en maintenant une dynamique de jeu engageante.

Au-delà de l’aspect ludique, « Passe ton bac d’abord ! » offre une opportunité précieuse de développer des compétences essentielles liées à l’apprentissage efficace. En effet, le jeu encourage les élèves à évaluer leurs connaissances, à prendre des risques mesurés et à s’engager activement dans le processus d’apprentissage. Ces éléments sont fondamentaux pour renforcer la confiance en soi et l’autonomie des apprenants. 

De plus, le format du jeu favorise la collaboration et l’échange entre les joueurs, permettant ainsi de consolider les acquis et de combler les lacunes éventuelles. Cette approche collaborative est en accord avec les principes de l’apprentissage social. Les interactions avec les copains contribuent à une meilleure compréhension et à une mémorisation accrue des informations.

En intégrant des éléments de stratégie, de rapidité et de réflexion, « Passe ton bac d’abord ! » transforme la révision en une activité stimulante et motivante. Cette initiative illustre comment le jeu peut être utilisé comme un outil pédagogique puissant. Il aide pour favoriser l’engagement des élèves et améliorer leurs compétences d’apprentissage.

En somme, ce jeu représente une ressource innovante pour les lycéens souhaitant aborder leurs révisions de manière efficace et agréable. Il développe des compétences clés pour leur réussite scolaire et personnelle.

« Passe ton bac d’abord ! », 39,99€
En vente sur pedaboost.com

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Dyscalculie et apprentissage des maths : comprendre pour aider

La dyscalculie ou quand les chiffres deviennent des monstres.
Temps de lecture 6 minutes

La dyscalculie est un trouble spécifique de l’apprentissage des mathématiques qui affecte environ 3 à 6 % de la population. Ce trouble, souvent comparé à la dyslexie mais pour les chiffres et les quantités, ne résulte ni d’un manque d’intelligence, ni d’un manque d’effort, mais d’une difficulté neurologique à manipuler les nombres et à comprendre leurs relations.

Les personnes dyscalculiques peuvent éprouver des difficultés avec :

  • La reconnaissance des nombres et leur ordre,
  • Les opérations de base (addition, soustraction, multiplication, division),
  • La compréhension des concepts mathématiques abstraits,
  • L’estimation des quantités et des proportions,
  • L’utilisation des mesures et des calculs dans la vie quotidienne.

Ce trouble a un impact important sur la scolarité, mais aussi sur la gestion des finances, l’orientation dans l’espace ou encore la perception du temps. J’en avais déjà parlé un peu dans cet article.

Comment reconnaître la dyscalculie ?

Les symptômes varient en fonction de l’âge et du niveau scolaire, mais certains signes sont particulièrement révélateurs :

Chez les enfants d’âge scolaire :

  • Difficulté persistante à apprendre à compter,
  • Confusion entre les chiffres et les symboles mathématiques (+, -, x, ÷),
  • Difficulté à lire l’heure sur une horloge analogique,
  • Incapacité à mémoriser des faits numériques (exemple : les tables de multiplication),
  • Stratégies inefficaces pour résoudre des problèmes (compter sur les doigts bien après l’âge habituel, par exemple).

Chez les adolescents et adultes :

  • Difficulté à gérer un budget, à estimer des prix ou à rendre la monnaie,
  • Problèmes avec les directions et l’orientation spatiale (confusion entre gauche et droite),
  • Difficulté à planifier et gérer le temps (exemple : évaluer combien de temps une tâche prendra).

À noter que la dyscalculie n’est pas un simple retard en maths : les difficultés sont persistantes et résistent aux méthodes classiques d’apprentissage.

Les bons ouvrages sur la dyscalculie et comment aider un jeune à bien vivre avec sont nombreux. Celui-ci est plutôt intéressant.
Les bons ouvrages sur la dyscalculie et comment aider un jeune à bien vivre avec sont nombreux. Celui-ci est plutôt intéressant.

Les conséquences sur l’apprentissage des maths

La dyscalculie peut générer une profonde anxiété vis-à-vis des mathématiques, entraînant :

  • Une perte de confiance en soi, l’élève se sentant « nul » en maths,
  • Une démotivation à apprendre, par crainte de l’échec,
  • Une difficulté à suivre le programme scolaire, surtout quand les notions deviennent plus abstraites.

Sans accompagnement, ces difficultés peuvent s’aggraver et mener à un évitement total des situations impliquant des calculs, ce qui peut poser problème dans la vie quotidienne et professionnelle.

En classe, cela se traduit souvent par :

  • Un ralentissement du rythme d’apprentissage : l’élève peut avoir besoin de plus de temps que ses camarades pour assimiler une notion.
  • Une dépendance aux stratégies de compensation inefficaces : par exemple, continuer à compter sur ses doigts au lieu de mémoriser des résultats.
  • Des erreurs fréquentes dans les calculs de base, même après plusieurs explications et répétitions.
  • Une difficulté à suivre les explications abstraites : les démonstrations et raisonnements mathématiques peuvent sembler confus et inaccessibles.
  • Un stress accru lors des évaluations : les tests de maths peuvent devenir une source majeure d’angoisse, provoquant parfois des blocages complets.

Ces difficultés peuvent également impacter d’autres matières nécessitant des compétences mathématiques, comme la physique, la chimie ou l’économie. Elles peuvent aussi limiter l’accès à certaines filières d’études et carrières professionnelles, renforçant ainsi le sentiment d’exclusion.

Que faire ? Conseils pratiques pour accompagner un enfant dyscalculique

Si un enfant présente des signes de dyscalculie, un diagnostic posé par un spécialiste (neuropsychologue, orthophoniste spécialisé en cognition mathématique) est essentiel. Une prise en charge adaptée peut alors être mise en place.

Au-delà du suivi médical, voici quelques stratégies efficaces pour aider un enfant à apprendre les maths :

1. Utiliser du matériel concret

Avant d’abstraire les notions, il est essentiel de passer par des objets concrets :

  • Perles, cubes, jetons pour comprendre les quantités,
  • Bâtonnets ou Lego pour visualiser les opérations,
  • Dessins et schémas pour représenter les fractions ou les proportions.

2. Privilégier une approche multisensorielle

  • Écrire les chiffres en grand format pour renforcer la reconnaissance visuelle,
  • Tracer les opérations dans le sable ou sur une ardoise pour solliciter le toucher,
  • Utiliser des chansons et des rythmes pour mémoriser les tables de multiplication.

3. Adapter les exercices

  • Simplifier la présentation des exercices (éviter les surcharges d’informations),
  • Découper les problèmes en étapes claires et progressives,
  • Proposer des alternatives aux exercices traditionnels, comme les jeux de société basés sur les nombres (exemple : Uno, Rummikub).

4. Donner des repères visuels et auditifs

  • Utiliser des codes couleurs pour différencier les types de nombres et d’opérations,
  • Encourager l’enfant à verbaliser chaque étape d’un calcul,
  • Afficher des aides-mémoire (tables de multiplication illustrées, droites numériques, etc.).

5. Dédramatiser et encourager

  • Valoriser les efforts et les progrès, même minimes,
  • Ne pas sanctionner les erreurs, mais les utiliser comme des occasions d’apprentissage,
  • Instaurer une routine rassurante, avec un temps de maths quotidien dans un environnement calme.

Comment gérer la dyscalculie au quotidien ?

Même en dehors du cadre scolaire, il est possible de rendre les mathématiques plus accessibles :

  • Faire les courses ensemble : comparer les prix, calculer les réductions,
  • Cuisiner : mesurer les ingrédients, multiplier ou diviser les quantités,
  • Jouer avec l’horloge : apprendre à lire l’heure avec une montre à aiguilles,
  • Utiliser une calculatrice : pour éviter que la difficulté du calcul bloque la compréhension des concepts.

La clé est d’intégrer les mathématiques de façon naturelle, sans pression, dans des activités du quotidien.

La dyscalculie est un trouble réel qui impacte l’apprentissage des mathématiques, mais il existe des stratégies pour aider les élèves à progresser et à reprendre confiance en eux. Avec une approche bienveillante, adaptée et progressive, il est possible de contourner les difficultés et d’explorer les maths autrement. L’essentiel est de ne jamais perdre de vue que chaque élève a un potentiel et que les mathématiques ne doivent pas devenir une source de stress, mais un terrain de jeu à explorer autrement !

Pour aller plus loin si le sujet vous intéresse, je vous conseille ce bon article de la revue Parents.

Trois personnalités célèbres atteintes de dyscalculie

La dyscalculie peut être un véritable défi dans le parcours scolaire, mais elle n’empêche pas de réussir brillamment dans d’autres domaines. Voici trois personnalités connues qui ont dû composer avec ce trouble des mathématiques :

1️⃣ Hans Christian Andersen (1805-1875) – L’auteur danois des célèbres contes tels que La Petite Sirène et Le Vilain Petit Canard avait une grande difficulté avec les nombres. Son trouble l’empêchait de maîtriser les calculs simples et l’arithmétique lui causait une grande frustration. Cependant, son talent pour l’écriture et son imagination exceptionnelle ont marqué l’histoire de la littérature.

portrait de Cher, actrice et chanteuse atteinte de dyscalculie

2️⃣ Cher (née en 1946) – L’icône de la musique pop et du cinéma a révélé souffrir de dyscalculie, ce qui a rendu son parcours scolaire compliqué. Elle avait des difficultés avec les chiffres, l’organisation du temps et la gestion financière. Pourtant, elle a su surmonter ces obstacles et construire une carrière impressionnante, devenant une artiste mondialement reconnue.

3️⃣ Henry Winkler (né en 1945) – Connu pour son rôle de Fonzie dans Happy Days, l’acteur et producteur a longtemps souffert de troubles d’apprentissage, notamment la dyscalculie et la dyslexie. Il a eu du mal à suivre ses études, mais cela ne l’a pas empêché de réussir dans l’industrie du divertissement et de devenir un auteur de livres pour enfants sur la dyslexie et l’estime de soi.

Ces exemples montrent que la dyscalculie, bien que handicapante dans certaines situations, ne définit pas la capacité d’une personne à accomplir de grandes choses. Avec de la persévérance et des stratégies adaptées, il est possible d’exceller dans des domaines qui ne reposent pas sur les mathématiques.

Apprendre les maths en dormant : mythe ou réalité ?

Temps de lecture 7 minutes

Tu te souviens de ce fantasme qu’on a tous eu à l’école (et parfois encore en tant qu’adulte) : se glisser sous la couette, mettre un casque sur les oreilles, et se réveiller le matin avec une tête pleine de connaissances sans avoir levé le petit doigt ? Apprendre les maths en dormant, ce serait un peu comme manger du chocolat sans prendre un gramme : magique et terriblement pratique.

Mais, soyons honnêtes, est-ce vraiment possible ? Est-ce qu’écouter un cours de maths pendant qu’on rêve peut nous transformer en Einstein du jour au lendemain ? Eh bien… ce n’est pas si simple. Pourtant, le sommeil joue un rôle bien plus important dans l’apprentissage que tu ne l’imagines. Et oui, les grands savants, ceux qui ont illuminé l’humanité, t’affirmeraient que dormir a parfois été la clé de leurs découvertes les plus brillantes.

Alors, mythe ou réalité ? En vrai, un peu des deux. On explore ça ensemble ?

Que se passe-t-il dans ton cerveau quand tu dors ?

D’abord, un petit détour par la science, mais promis, je te garde avec moi, pas de jargon insupportable ici.

Quand tu dors, ton cerveau ne s’arrête pas, loin de là. Au contraire, il est en mode “métro de nuit” : nettoyage des toxines accumulées dans la journée, consolidation des souvenirs et rangement des informations dans les tiroirs appropriés. C’est un peu comme un ordinateur qui organise ses fichiers pour libérer de l’espace et améliorer ses performances.

Les chercheurs ont montré que le sommeil aide à fixer ce que tu as appris pendant la journée. Quand tu t’attaques à des concepts mathématiques complexes (comme les séries ou cette foutue équation différentielle qui te donne des cauchemars), ton cerveau continue de les “travailler” même quand tu dors.

Mieux encore, certaines phases du sommeil, notamment le sommeil paradoxal, sont associées à la résolution de problèmes. Les idées et souvenirs se mélangent, parfois de manière inattendue, et ton cerveau trouve des connexions que tu n’aurais jamais envisagées en étant éveillé.

Les rêves des savants : dormir pour mieux penser

Laisse-moi te raconter une histoire que tu adoreras glisser en soirée pour épater la galerie. Un soir, August Kekulé, chimiste du XIXe siècle, n’arrivait pas à résoudre un problème de structure moléculaire. Il décide de lâcher prise et de s’accorder une petite sieste (franchement, on valide). En dormant, il rêve d’un serpent qui mord sa propre queue, formant un cercle. Réveillé avec ce “eureka” joyeux, il comprend qu’il venait de visualiser la structure cyclique du benzène. Pas mal, non ?

Et il n’est pas le seul à avoir eu des révélations nocturnes. Henri Poincaré, mathématicien célèbre, racontait que ses idées les plus brillantes surgissaient souvent après une bonne nuit de sommeil. Même Albert Einstein, avec sa théorie de la relativité, a reconnu l’importance de ces moments de “lâcher prise” pour laisser son cerveau travailler en arrière-plan.

Moralité ? Si même les grands savants lâchent leurs calculs pour aller dormir, toi aussi, tu peux arrêter de te torturer sur ce problème de géométrie qui refuse de coopérer. Parfois, une bonne sieste vaut mieux que trois heures de cogitation.

Mais apprendre en dormant, au sens strict, c’est possible ?

Alors, venons-en à cette idée d’écouter des cours de maths en dormant. Est-ce que ça marche ? La réponse courte : non, pas vraiment.

Des études ont testé ce qu’on appelle l’hypnopédie (ou “apprentissage pendant le sommeil”). Par exemple, des chercheurs ont fait écouter des leçons ou des mots à des participants pendant qu’ils dormaient. Résultat ? Les souvenirs créés de cette manière sont extrêmement faibles, voire inexistants.

Pourquoi ? Parce que pour apprendre activement, ton cerveau doit être conscient, concentré et capable de traiter les informations en profondeur. Or, pendant le sommeil, il est occupé à consolider ce que tu as déjà appris, pas à ingérer du neuf.

Cela dit, il existe une exception intéressante : la réactivation ciblée de souvenirs. Si tu écoutes des sons ou sens des odeurs associés à ce que tu as étudié (par exemple, une musique que tu as écoutée en révisant une formule mathématique), ton cerveau peut renforcer ces souvenirs pendant la nuit. Ce n’est pas de la magie, mais c’est une piste fascinante.

Comment tirer parti du sommeil pour progresser en maths ?

D’accord, on ne peut pas tout apprendre en dormant, mais on peut booster ses performances grâce au sommeil. Voici quelques astuces simples à mettre en pratique :

Travaille juste avant de dormir. Relis un chapitre, revois un exercice ou répète une formule compliquée avant de te coucher. Ton cerveau la consolidera pendant la nuit.

Lâche prise. Si tu bloques sur un problème, arrête-toi et va te coucher. Beaucoup de grandes idées surgissent après une nuit de repos.

Respecte ton sommeil. Les maths, c’est déjà assez dur, pas besoin de se compliquer la vie avec des nuits blanches. Une bonne nuit (7 à 9 heures, selon ton âge) améliore la mémoire, la créativité et la concentration.

Évite les écrans avant de dormir. Oui, je sais, c’est pénible à entendre, mais la lumière bleue (la luminosité de tous les écrans) peut perturber ton sommeil. Lis un livre ou, mieux encore, révise une fiche de maths.

Une seule consigne : arrêter les écrans une heure avant de dormir.
Une seule consigne : arrêter les écrans une heure avant de dormir.

Et si on rêvait tous un peu plus ?

Alors, apprendre les maths en dormant, mythe ou réalité ? Disons que le sommeil est un allié de poids pour consolider ce que tu as déjà appris, mais il ne remplacera jamais l’effort conscient et l’entraînement (eh oui, désolée pour ceux qui espéraient une solution miracle).

Mais retiens ceci : le sommeil, c’est un outil puissant pour ton cerveau. Il te permet de te réveiller avec des idées claires, de résoudre des problèmes autrement insolubles, et parfois même de trouver des solutions inattendues.

Alors la prochaine fois que tu bloques sur une équation, au lieu de te désespérer, prends exemple sur les savants : lâche ton stylo, éteins la lumière et file au lit. Qui sait, peut-être qu’un “eurêka” t’attend au réveil.

Et toi, as-tu déjà eu une révélation mathématique après une bonne nuit de sommeil ? Partage tes anecdotes dans les commentaires, je suis curieuse !

Si tu veux en savoir davantage, cet article du magazine « Sciences Humaines » fait le point sur les connaissances actuelles autour du « Bien dormir pour mieux apprendre« .

Autres ressources intéressantes :

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Les bienfaits des siestes sur l’apprentissage

Et si, au lieu d’attendre la nuit, tu essayais une petite sieste stratégique pour mieux assimiler tes maths ? Des études montrent que des siestes courtes, d’environ 20 à 30 minutes, peuvent booster la mémorisation et la créativité.

Pourquoi ça marche ? Pendant la sieste, ton cerveau entre rapidement dans une phase légère de sommeil, idéale pour renforcer les connexions neuronales créées lors de l’apprentissage. Certains l’appellent même le “reset” de l’après-midi, parfait pour débloquer un problème qui semblait insoluble.

Astuces pour une sieste efficace :

• Trouve un endroit calme et confortable.

• Mets un réveil pour éviter de dépasser 30 minutes (sinon, gare à la tête dans le pâté).

• Fais-la entre 13h et 15h, après le déjeuner, quand ton corps est naturellement un peu plus “lent”.

La prochaine fois que tu bloques sur un exercice, au lieu de te noyer dans du café, essaie une petite sieste. Tu pourrais bien te réveiller avec une solution brillante !

Engagement : le secret des cours de maths qui portent leurs fruits

L'engagement est la clé du succès pour des cours particuliers de maths.
Temps de lecture 7 minutes

Vous vous demandez peut-être pourquoi certains élèves voient leurs notes s’envoler en maths après quelques mois de cours particuliers réussis, tandis que d’autres patinent encore, malgré un investissement financier (et moral) non négligeable ? Je ne vais pas faire durer le suspense. Le secret, c’est l’engagement, le réel investissement de l’élève dans cette seconde chance que représentent les cours particuliers et le fait de disposer d’un prof à domicile une ou deux fois par semaine.

C’est un vrai luxe. Et le luxe a un prix. Pour les parents, c’est le prix de l’heure de cours pour rémunérer le travail du professeur. Pour les élèves, c’est la prise de conscience de la nécessité d’un changement radical. Les comportements qui ont conduit à la difficulté rencontrée ne conviennent pas ; il faut en changer. Et pas seulement constater mollement puis passer à autre chose. Il est temps de décider de changer.

Pour mieux comprendre, imaginez une réglette, une sorte de jauge : une échelle de 1 à 10 qui reflète le degré d’engagement de l’élève. Cette jauge évolue en fonction de sa participation active, de son travail personnel, de son organisation et de son écoute des consignes. Plus la jauge grimpe, plus les résultats suivent. Tout se joue donc sur une notion clé : l’engagement. Et ce n’est propre ni à mes cours, ni aux cours particuliers en général, mais à toute la sphère éducative, ainsi qu’en témoigne cet article du réseau national Canopé.

Oui, c’est aussi simple et aussi exigeant que ça.

Une prise de conscience indispensable

Décrocher en maths, ça arrive à tout le monde. Parfois, c’est une formule qui nous dépasse, une équation trop capricieuse… et hop, on perd pied. Mais se réinscrire dans une dynamique de progression, ce n’est pas comme appuyer sur un interrupteur. Prendre des cours particuliers, c’est d’abord un vrai engagement. Et cet engagement, il doit venir de l’élève lui-même.

Avant de commencer, une bonne discussion entre parents et enfant est essentielle. Pourquoi prendre ces cours ? Quels objectifs ? Rattraper un retard ou viser une mention ? Une fois les enjeux clairs, l’idéal est de poser une sorte de contrat moral : l’élève promet d’écouter, de travailler entre les séances, et moi, son professeur particulier, je m’engage à lui donner toute mon énergie et mes meilleures astuces. En clair : je ne fais pas de miracles, mais je crois être performante en pédagogie des maths… et en motivation !

La position des curseurs personnels est assez facile à établir lors du constat de départ. Tout l'enjeu est de les pousser vers la zone verte.
La position des curseurs personnels est assez facile à établir lors du constat de départ. Tout l’enjeu est de les pousser vers la zone verte.

Pour aider à visualiser cet engagement, imaginons donc une jauge, avec un curseur qui évolue sur une échelle de 1 à 10. Ce curseur, c’est l’élève qui le fait progresser, en fonction de son implication dans différents domaines :

  • Participation active au cours : poser des questions sur le cours et les exercices déjà faits jusqu’à être sûr d’avoir aussi bien compris la théorie que sa mise en pratique.
  • Travail personnel : réviser le cours en appliquant la méthode des révisions espacées, refaire les exercices d’application autant de fois que nécessaire jusqu’à ce qu’ils soient parfaitement justes. Et enfin, respecter mes consignes, car elles sont adaptées au profil de l’élève.
  • Organisation régulière : respecter un planning de travail.
  • Utilisation des remarques du professeur : intégrer les conseils dans les exercices et révisions.

Quand tous ces critères atteignent le niveau maximum, les progrès sont garantis.

Une élève qui a pris la main… et le pouvoir !

Permettez-moi une petite anecdote. L’an dernier, Claire, une élève de Seconde, m’appelle à l’aide : « Sophie, je n’y arrive pas, je suis nulle en maths ! » Après une heure à discuter, on découvre que Claire n’est pas nulle. Juste, elle avait décidé qu’elle ne comprenait rien. Alors, on a établi un plan : un tableau blanc dans sa chambre, des exercices tous les jours, et surtout, une habitude bien claire. Une fois par semaine, elle m’envoyait ses trois questions les plus difficiles. Elle s’y est tenue… et ses notes sont passées de 7 à 14 en quatre mois. Sa recette ? La discipline.

Sur notre jauge imaginaire, Claire a démarré à 3 et a progressivement atteint 9 grâce à son organisation et à sa persévérance. Cette progression lui a donné confiance et envie d’aller encore plus loin.

Investir… à trois

Le saviez-vous ? Quand on se lance dans des cours particuliers, il y a trois parties prenantes : l’élève, les parents et le professeur. Les parents investissent leur argent, bien sûr, mais surtout leur espoir que leur enfant retrouve confiance. Le professeur, lui, investit son temps et son énergie à répéter encore et encore que, oui, la réciproque du théorème de Pythagore, ça vaut le coup de s’en souvenir (et, oui, ça tombe au Bac).

Mais tout ça n’a de sens que si l’élève investit aussi : son attention, son temps et un brin d’humilité. Parce que oui, ce n’est pas toujours marrant d’entendre « cet exercice, tu le referas en entier pour demain ». Pourtant, chaque correction, chaque répétition rapproche de l’objectif. C’est comme une chaîne : si l’un des maillons lâche, ça ne tient plus.

Une anecdote d’engagement… et de non-engagement

Parfois, l’engagement fait toute la différence. Prenons deux exemples opposés. Une élève de collège, que j’appellerai Juliette, avait 5 de moyenne et ne voulait pas suivre de cours particuliers, surtout si c’était sa mère qui l’exigeait. Mais sa maman a insisté fortement. Malgré mes efforts pour motiver Juliette, elle n’a jamais dépassé 2 sur la jauge d’engagement. Résultat : au bout de deux mois, elle a arrêté les cours.

À l’inverse, Maxime, élève de Première avec 5 de moyenne au premier trimestre, a montré un engagement total dès nos premiers cours. Il posait des questions, appliquait les conseils, et montait sa jauge progressivement jusqu’à 10. En un trimestre, il est passé à 16 de moyenne, confirmant que l’investissement personnel est la clé.

La magie existe… mais elle a ses limites

Parfois, des parents me disent : « Vous avez fait des miracles avec mon fils ! » Eh bien, merci, mais non. Je ne suis pas une magicienne. En revanche, quand un élève met du sien, les résultats dépassent souvent nos attentes.

Prenez Igor, par exemple. Arrivé en cours de Terminale avec 5 de moyenne, il a fini l’année avec un 10 au Bac. Alors oui, il n’a pas eu de mention, mais on parle d’un garçon qui avait décidé que les maths étaient un cauchemar. Sa méthode ? Apprendre à poser des questions. « Sophie, pourquoi le prof a fait comme ça ? » Et quand je dis poser des questions, je parle de trente par séance. Trente ! Mais c’était son élan, sa volonté de comprendre, qui a tout changé.

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Objectif maths : cours particuliers réussis

Si vous hésitez à prendre des cours particuliers pour votre enfant, demandez-lui simplement s’il est prêt à essayer et à se donner une chance. Alors, il n’est pas nécessaire qu’il s’engage totalement dès le départ. Mais au moins qu’il décide d’essayer. Mon rôle, en tant que professeur, sera de m’efforcer de transformer cet élan initial en un véritable engagement au fil des séances. Cela passe par un accompagnement bienveillant et motivant, où l’élève pourra progressivement se reconnaître dans ses efforts et ses progrès.

Finalement, prendre des cours particuliers, c’est comme planter un arbre. On ne verra pas les fruits tout de suite. Mais en arrosant avec discipline, persévérance et un peu de soleil (coucou les parents !), les résultats finiront par fleurir.

Alors, prêts à vous engager dans cette belle aventure ? On commence quand vous voulez… et je promets que je ne parlerai pas de théorèmes aux premiers rendez-vous… ou presque.

Les intelligences multiples et les maths : quel type d’apprenant êtes-vous ?

Il existe 8 façon différentes d'aborder la connaissance et de se l'approprier.

L’apprentissage des maths est souvent perçu comme un chemin semé d’embûches, de formules mystérieuses et de calculatrices énigmatiques. Mais que diriez-vous si votre manière d’apprendre dépendait moins de votre « niveau » que de votre type d’intelligence ? Oui, vous avez bien lu : la théorie des intelligences multiples d’Howard Gardner peut transformer votre approche des maths et vous aider à progresser. Explorons comment exploiter vos talents naturels pour devenir un maître des équations… ou simplement vaincre cette fichue peur des fractions.

1. Intelligence linguistique : traduisez les maths en mots

L’intelligence linguistique se manifeste par une aisance avec les mots, tant à l’oral qu’à l’écrit. Les individus dotés de cette intelligence excellent dans la lecture, l’écriture, la narration et l’apprentissage des langues. Ils sont généralement sensibles aux nuances de signification, à la structure des phrases et au rythme des mots.

Vous aimez les jeux de mots, les histoires captivantes et les nuances du langage ? Si les mots sont votre fort, transformez les maths en récits et en conversations.

Comment ça marche ?

  • Mettez les concepts en mots : au lieu de mémoriser mécaniquement des formules, écrivez-les comme une histoire. Par exemple, la formule du périmètre d’un cercle P=2πr devient : « Imagine que tu parcours le bord d’un cercle. Tu fais deux fois le rayon et tu multiplies ça par le nombre magique π ! »
  • Débattez des maths : expliquez un problème mathématique à quelqu’un d’autre. Rien de tel que de parler pour mieux comprendre.
  • Utilisez des métaphores : décrivez les fractions comme des parts de pizza ou les équations comme des balances à équilibrer.

Exemple pratique :

Prenez le théorème de Pythagore. Plutôt que de réciter bêtement : « Dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés », racontez : « Pythagore, ce génie grec, a découvert que si tu fais un carré parfait sur chaque côté d’un triangle rectangle, le grand carré correspond toujours à l’addition des deux petits. »

Les mots vous éclairent ? Voyons si les chiffres et la logique vous captivent encore plus…

2. Intelligence logico-mathématique : plongez dans les défis logiques

Cette forme d’intelligence concerne la capacité à analyser des problèmes de manière logique, à effectuer des opérations mathématiques et à enquêter scientifiquement. Les personnes avec une forte intelligence logico-mathématique sont habiles à reconnaître des modèles, à raisonner déductivement et à penser de manière conceptuelle.

Ah, la logique et les maths, un duo inséparable ! Si vous aimez résoudre des casse-têtes, repérer des motifs et comprendre comment les choses fonctionnent, les maths sont votre royaume.

Si votre esprit fonctionne ainsi, tous les jeux d'esprit vous aideront à mémoriser et à progresser.
Si votre esprit fonctionne ainsi, tous les jeux d’esprit vous aideront à mémoriser et à progresser.

Comment ça marche ?

  • Cherchez des schémas : observez les régularités dans les séries de nombres, les graphiques ou les suites mathématiques.
  • Rendez les maths interactives : essayez des jeux comme Sudoku, des casse-têtes logiques ou des applications d’apprentissage mathématique.
  • Décomposez les problèmes complexes : analysez les étapes d’un problème comme vous le feriez pour une enquête policière.

Exemple pratique :

Pour comprendre les pourcentages, imaginez que vous faites du shopping pendant les soldes. Une réduction de 30 % ? C’est presque un tiers en moins. Vous visualisez votre problème comme une transaction et le tour est joué.

Si les schémas et les chiffres vous fascinent, attendez de voir ce que votre imagination peut accomplir avec l’intelligence spatiale !

3. Intelligence spatiale : visualisez les maths

L’intelligence spatiale implique la capacité à penser en trois dimensions. Cela inclut la sensibilité aux couleurs, aux lignes, aux formes, aux espaces et aux relations entre ces éléments. Les individus avec une forte intelligence spatiale ont une bonne perception des objets dans l’espace et peuvent manipuler ces images mentalement.

Vous aimez dessiner, rêver en trois dimensions ou visualiser des formes ? L’intelligence spatiale est une alliée puissante pour conquérir les maths.

Comment ça marche ?

  • Dessin, dessin, dessin ! : tracez des graphiques, des diagrammes ou des illustrations pour donner vie aux concepts abstraits.
  • Utilisez des outils visuels : appliquez des logiciels comme GeoGebra pour manipuler des formes et explorer la géométrie de manière interactive.
  • Pensez en images : imaginez des triangles, des cercles ou des cubes lorsque vous travaillez sur des problèmes de géométrie ou d’algèbre.

Exemple pratique :

Vous apprenez les volumes ? Prenez un Rubik’s Cube ou une boîte, et comparez les formules avec les objets physiques. Vous comprendrez vite pourquoi V=a3 pour un cube : chaque face est une multiplication visuelle en deux dimensions et le volume est la multiplication des trois dimensions.

Après avoir navigué dans l’espace des formes, passons à un autre univers : celui des rythmes et des sons.

4. Intelligence musicale : faites des maths une mélodie

Cette intelligence se caractérise par une sensibilité aux rythmes, aux tonalités et aux timbres. Les personnes dotées d’une intelligence musicale élevée ont une capacité accrue à reconnaître, créer et reproduire des motifs musicaux.

Les maths et la musique ont une longue histoire d’amour. Si vous aimez les harmonies, les rythmes et les mélodies, vous pouvez transformer les maths en une partition.

Comment ça marche ?

  • Chantez vos formules : créez des chansons mnémotechniques pour mémoriser des concepts (par exemple, une mélodie pour réciter les carrés parfaits : 12=1, 22=4, 32=9,42=16… et ainsi de suite).
  • Apprenez les rythmes des maths : explorez les fractions en les comparant à des mesures musicales. Une mesure en 4 temps (4/4), c’est comme une division parfaite.
  • Découvrez les motifs musicaux dans les chiffres : Fibonacci, les suites arithmétiques, ou encore la relation entre \(\pi\) et les harmoniques musicales.

Exemple pratique :

Prenez la table de multiplication de 3. Associez chaque résultat à une note ou un battement dans un rythme répétitif. Par exemple :
– 3 x 1 = 3, tapez une fois sur la table.
– 3 x 2 = 6, tapez deux fois sur vos genoux.
– 3 x 3 = 9, ajoutez un claquement de mains.

Répétez ce cycle avec des variations rythmiques (par exemple, tapez plus vite ou créez un refrain avec un instrument improvisé). Cela transforme l’apprentissage en un exercice interactif et mélodique où le rythme devient un repère pour mémoriser les réponses. Ce type d’approche combine la répétition avec une stimulation sensorielle, ce qui ancre les concepts dans la mémoire tout en rendant l’expérience amusante et engageante. 😊

Si la musique est une façon de sentir les maths, que dire des mouvements corporels ? Voyons comment le corps peut également faire partie du jeu.

5. Intelligence corporelle-kinesthésique : bougez pour comprendre

L’intelligence corporelle-kinesthésique concerne la capacité à utiliser son corps pour exprimer des idées et des sentiments, ainsi que la facilité à utiliser ses mains pour créer ou transformer des choses. Les individus avec cette intelligence ont une bonne coordination œil-main et une dextérité fine.

Si vous apprenez mieux en bougeant ou en manipulant des objets, cette intelligence est votre point fort. Les maths peuvent devenir une danse ou une activité physique.

Les mouvements du corps permettent souvent des ancrages forts des apprentissages cognitifs.
Les mouvements du corps permettent souvent des ancrages forts des apprentissages cognitifs.

Comment ça marche ?

  • Rendez les maths tangibles : utilisez des objets comme des blocs, des jetons ou même des Legos pour visualiser des concepts.
  • Apprenez en bougeant : créez une chorégraphie dans laquelle chaque mouvement représente une étape d’une équation.
  • Jouez avec votre environnement : mesurez des distances réelles, pesez des objets ou faites des expériences pour comprendre les unités.

Exemple pratique :

Pour comprendre les angles, imaginez que vous êtes une aiguille d’horloge. Faites pivoter votre bras à différents degrés (90°, 180°, 360°) et visualisez comment ces mouvements s’appliquent aux horloges ou aux diagrammes.

Après avoir exploré l’énergie physique, plongeons dans l’univers des relations humaines avec l’intelligence interpersonnelle.

6. Intelligence interpersonnelle : apprenez avec les autres

Cette intelligence se manifeste par la capacité à comprendre et à interagir efficacement avec les autres. Les personnes dotées d’une forte intelligence interpersonnelle sont sensibles aux humeurs, aux sentiments et aux motivations des autres. Elles excellent dans la communication verbale et non verbale et peuvent voir les situations sous différents angles.

Vous êtes un(e) extraverti(e) dans l’âme ? Utilisez vos compétences sociales pour apprendre les maths en groupe.

Comment ça marche ?

  • Travaillez en groupe : discutez des problèmes mathématiques, expliquez vos solutions et apprenez des autres.
  • Utilisez les rôles : jouez à des jeux dans lesquels chacun incarne une partie de l’équation.
  • Aidez les autres : enseigner est souvent la meilleure façon de comprendre.

Exemple pratique :

Organisez une « battle mathématique » : un joueur pose un problème, et les autres doivent le résoudre dans un temps limité. Celui qui trouve la réponse explique sa méthode.


Bref ! Que vous soyez un linguiste passionné, un explorateur spatial ou un mélomane curieux, il y a toujours une manière d’apprendre les maths qui vous correspond. Les intelligences multiples ne sont pas des boîtes rigides, mais des clés pour ouvrir les portes de votre potentiel. Explorez, expérimentez et trouvez votre propre chemin vers les mathématiques. Après tout, il n’existe pas une seule bonne manière d’apprendre, mais une infinité de routes vers la compréhension. 😊

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